Jacques Neveu
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| Président Société mathématique de France | |
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 83 ans) Paris 13e |
| Nom de naissance |
Jacques Jean-Pierre Joseph Neveu |
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| Directeur de thèse | |
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Jacques Neveu est un probabiliste franco-belge, né le à Watermael-Boitsfort et mort le dans le 13e arrondissement de Paris[1]. Il est un des pères fondateurs de l'école française de probabilités et statistique[2].
Carrière[modifier | modifier le code]
Historique[modifier | modifier le code]
Jacques Neveu effectue sa thèse de doctorat sous la direction de Robert Fortet en 1955. Elle s'intitule : Étude des semi-groupes de Markoff[3].
En 1960, Jacques Neveu est, avec Robert Fortet, l'un des deux premiers membres du LPMA. Il en prend la direction en 1980[4] jusqu'en 1989 où Jean Jacod prend le relais.
En 1962, il est chargé de cours au Collège de France. En 1967 il est lauréat du prix Francœur.
Dans les années 1970, il est professeur à l'Université Paris VI puis à l'École polytechnique[5].
En 1976, il donne un cours à l'école d'été de Saint-Flour. En 1977, il préside la Société mathématique de France.
De 1969 à 1987, Jacques Neveu encadre 19 étudiants en thèse dont Nicole El Karoui ou Pierre Priouret par exemple[3].
En 1991, il fonde le groupe MAS de la SMAI[2] qui lui consacre une journée de commémoration en 2010.
Recherche[modifier | modifier le code]
Jacques Neveu est un des pères fondateurs de la théorie moderne des probabilités.
Ses travaux sur les processus de Galton-Watson et les arbres de Galton-Watson sont souvent cités par les auteurs du domaine. Son formalisme des arbres est notamment repris à son nom : la notation de Neveu.
Jacques Neveu a également été un fin pédagogue.
Commémoration[modifier | modifier le code]
Plusieurs mathématiciens ont rendu hommage à Jacques Neveu pour son influence sur la théorie moderne des probabilités[6].
En l'honneur de Jacques Neveu, un prix est décerné par le groupe MAS de la SMAI à de nouveaux docteurs français en probabilité ou statistique[7].
Prix Jacques-Neveu[modifier | modifier le code]
Les lauréats sont[7] :
- 2008 : Pierre Nolin ;
- 2009 : Amandine Véber ;
- 2010 : Sébastien Bubeck et Kilian Raschel ;
- 2011 : Nicolas Curien ;
- 2012 : Pierre Jacob et Quentin Berger ;
- 2013 : Adrien Kassel ;
- 2014 : Emilie Kaufmann et Julien Reygner ;
- 2015 : Erwan Scornet ;
- 2016 : Anna Ben-Hamou ;
- 2017 : Aran Raoufi ;
- 2018 : Elsa Cazelles ;
- 2019 : Léo Miolane ;
- 2020 : Barbara Dembin et Jaouad Mourtada ;
- 2021 : Armand Riera.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Bases mathématiques du calcul des probabilités, Masson, 1964.
- Martingales à temps discret, Masson, 1972
- Théorie de la mesure et intégration, cours de l'École polytechnique, 1983
- « Arbres et processus de Galton-Watson », Annales de l'IHP, 1986
Références[modifier | modifier le code]
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Prix de thèse Jacques Neveu du groupe thématique SMAI-MAS », sur smai.emath.fr, .
- (en) « Jacques Neveu », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
- « Le LPMA fête ses 50 ans », sur sciencesmaths-paris.fr, Fondation sciences mathématiques de Paris, .
- Jacques Neveu, Paul-André Meyer, Laurent Schwartz, Daniel Dugué, Benoît Mandelbrot, Jean Ullmo et Robert Dautray, « Témoignages sur Paul Lévy », sur annales.org des, Annales des Mines (consulté le ).
- « Hommage à P.A. Meyer et J. Neveu », sur smf4.emath.fr, Société de mathématique de France, .
- « Prix de thèse Jacques Neveu », sur smai.emath.fr.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la recherche :
